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Mon cousin

En salle le

30 septembre 2020

De

Jan Kounen

Avec

Vincent Lindon, François Damiens, Pascale Arbillot

Genre

Comédie (1 h 44)

Pierre est le PDG accompli d’un grand groupe familial. Sur le point de signer l’affaire du siècle, il doit régler une dernière formalité : la signature de son cousin Adrien qui détient 50 % de sa société. Ce doux rêveur idéaliste qui enchaîne gaffes et maladresses est tellement heureux de retrouver Pierre, qu’il veut passer du temps avec lui et retarder la signature. Pierre n’a donc pas le choix que d’embarquer son cousin avec lui dans un voyage d’affaires plus que mouvementé où sa patience sera mise à rude épreuve.

Du neuf avec du vieux

Réputé pour son style volontiers rentre-dedans, le réalisateur de « Blueberry » Jan Kounen crée la surprise en faisant de Vincent Lindon et François Damiens les héros d’un scénario que n’aurait pas renié le prince de l’humour Francis Veber. Explications.

Honnêtement, on ne vous attendait pas aux manettes d’une une pure comédie !

Jan Kounen : Je n’ai rien prémédité ! Je travaillais depuis un an avec le producteur Richard Grandpierre sur un scénario de film fantastique. Un jour, ilm’appelle pour me proposer la réalisation d’une comédie avec Vincent Lindon et François Damiens. Une comédie dont le titre, « Mon cousin » est déjà arrêté. Je sursaute un peu : il y a dix ans que je suis absent du grand écran, et je me vois plutôt faire mon retour avec un film de science- fiction, ou un polar ou un film social, ou je ne sais quoi d’autre, mais en tout cas, pas avec une comédie sentimentale qui est un genre dans lequel, en tant que cinéaste, je ne me projette absolument pas. À l’époque, j’en suis même très loin, puisque je suis plongé dans la réalité virtuelle. Quand même, comme la distribution m’excite – Vincent Lindon est l’acteur français qui, en ce moment, enflamme le plus ma curiosité et je fantasme depuis longtemps sur François Damiens – je demande à Richard de m’envoyer le scénario. Non seulement il m’amuse, ce qui est rare, mais je m’aperçois qu’il contient les fondements de ce qu’est, pour moi, une comédie « à la française » : une histoire originale, bâtie autour de deux types qui ne se supportent pas mais qui doivent être ensemble, jouée par deux grands acteurs très différents l’un de l’autre. « Mon cousin » est dans le droit fil de « La Grande vadrouille » et de « L’Emmerdeur ». C’est comme si on me donnait un passe pour accéder à un lieu sacré du cinéma hexagonal ! Réaliser le film devient pour moi un défi. Un défi qui est double : même s’il y avait de l’humour dans mes films précédents, j’aborde pour la première fois la comédie, et j’ai très peu de temps pour m’y mettre. Nous sommes en octobre et le tournage est prévu pour avril !

Même si vous n’en aviez pas réalisé, vous aimiez donc les comédies françaises ?

En tant que spectateur, oui ! Une grande partie de celles qui vont des années 60 à 80 ont été et sont encore pour moi des références. En plus de leur drôlerie, il y a en elles des choses qui m’intéressent. J’aime la poésie de celles de Philippe de Broca, l’ironie sympathique, douce et parfois un peu noire de celles d’Yves Robert, le réalisme tendre de celles d’Édouard Molinaro, la folie de celles de Gérard Oury, et même aussi l’efficacité, si chirurgicale, de celles de Francis Veber. Avant de tourner « Mon cousin », j’en ai revu beaucoup dont certaines avaient enchanté mon enfance et mon adolescence, depuis « Un Éléphant, ça trompe énormément » au « Magnifique ».

Qui est à l’origine du projet ?

Vincent Lindon. Après dix ans de films sociétaux et de rôles graves, il avait envie d’un personnage exubérant dans une comédie. Il est allé voir Richard Grandpierre et, avec Fabrice Roger-Lacan, ils ont réfléchi à un scénario. Vincent, qui ne fait jamais les choses à moitié, s’est investi à 100 % dans l’histoire. Il a participé à l’écriture du scénario et à celle des dialogues, et pas seulement pour son propre rôle. Son implication dans le film et surtout sa présence au casting ont été pour beaucoup dans ma décision de participer au projet. J’avais très envie de le voir s’énerver dans un personnage de grand bourgeois survolté.

Comment vous êtes-vous approprié un scénario qui n’était pas le vôtre ?

Comme, par exemple, pour « 99 francs » : j’ai mis ma personnalité et mon savoir-faire au service du film. J’ai essayé de trouver, à l’intérieur de son histoire, des choses qui me faisaient vibrer, en espérant que si, moi, je vibrais, plus tard, les spectateurs vibreraient aussi. On en revient toujours là : il faut faire les choses avec un minimum de passion pour qu’elle puisse se transmettre. Pour « Mon cousin », il fallait arriver à traduire l’intériorité des deux héros. J’ai commencé par leur inventer des rêves et des cauchemars, et après, j’ai cherché comment les faire dérailler. Par exemple, pour que le personnage de Pierre Pasquié se lâche et arrive à comprendre dans quelle vision étriquée du monde l’enferme son quotidien de patron, il fallait le faire sortir de ses gonds, et pour que ce soit drôle, il fallait que celui qui le pousse à bout, soit justement celui qu’il ne supporte pas et qui le rend fou. Mais parce qu’il fallait tenir compte de la tonalité finale du film qui est sentimentale et émotionnelle, les déraillements sont doux, homéopathiques et progressifs.

Dites-nous en plus sur ces séquences oniriques…
Je voulais traduire, essentiellement en images, tout ce qui, dans le récit, concernait les sentiments et les émotions des personnages. Pour ces scènes, j’ai laissé tomber le traditionnel langage verbal de la comédie et j’ai utilisé la totalité de la grammaire cinématographique mise à ma disposition. Je suis un cinéaste du « visuel ». Je crois au pouvoir de l’image. Je pense qu’elle peut faire surgir de la poésie ou du surréalisme là où, parfois, il n’y en a pas. Mais je ne suis pas le seul à penser cela. Les comédies françaises et anglo-saxonnes regorgent de scènes « sans paroles » qui sont formidables.

Vous êtes-vous préoccupé du « rythme » propre à toute comédie ?

Pas vraiment, même si j’étais, dans ce domaine, un « primo-réalisateur » ! « Mon cousin » n’est pas une comédie pure où chaque ouverture de porte doit être assortie d’un gag. C’est une comédie sentimentale où, tout en restant drôle, on doit surtout « accompagner » ses personnages. Ce sont les scènes les plus lentes qui donnent le plus de fil à retordre. Elles doivent être à la fois incarnées et rythmées. Où mettre la lenteur, et comment ré-accélérer sans provoquer d’à-coup ? Il faut être sûr de soi. Ni trop vite, ni trop lentement. Dans un plan-séquence, il ne faut pas se dire qu’on règlera le problème au montage, parce qu’on ne le pourra pas. Quand on a un doute, qu’on ne se sent pas optimum, quand on sent des temps morts, il vaut mieux découper.

Pour ce film, on a fait pas mal de lectures à la table. Pour vérifier les tempos, éprouver la résonance des mots et voir si ce n’était ni trop écrit ni trop long. Ce travail préparatoire sur le texte est essentiel. Il permet de parler aux acteurs et de « visser » les scènes. Je réserve l’improvisation pour les rôles secondaires. La scène du pilote de l’hélicoptère, par exemple est totalement improvisée. Dans le scénario, il était juste écrit : « Il s’énerve ». Je ne savais pas comment j’allais la tourner. Je savais juste que je voulais qu’elle génère du boucan. Pour la jouer, j’ai choisi un acteur américain avec lequel j’avais déjà travaillé et je l’ai nourrie, à ma façon, de son improvisation. Même dans les films écrits au cordeau, il faut savoir accepter l’improvisation. Elle laisse de la place pour la confusion. Au cinéma, la confusion ne se fabrique pas. Pour qu’elle émerge, il faut lui créer un espace.

Le film comporte un « pétage de plombs » assez énorme…

C’est l’arcane de la comédie : on va dans un lieu chic où l’on peut supposer que tout sera calme, et ça saute ! Quand tout explose alors que cela ne devrait pas, c’est toujours drôle. En plus, pour le sale gosse que je suis, cela donne l’occasion de rappeler que la bienséance et la politesse ne sont pas des vertus ! Plus sérieusement, ce qui m’a surtout intéressé ici, c’est de chercher une façon un peu nouvelle de tourner cette scène. Les désintégrations familiales sont presque toujours filmées de manière intrusive – la caméra va chercher les réactions de tous les participants, notamment dans les comédies italiennes des années 60-70. J’ai eu l’intuition que filmer à une certaine distance apporterait quelque chose de plus contemporain. Quand Pierre Pasquié explose, les autres personnages sont de dos ou en amorce. On reste ainsi complètement focalisé sur son pétage de plombs. Rien d’extérieur ne vient le diluer.

« Mon cousin » est traditionnel dans sa construction, mais très moderne dans son esthétique…

J’ai utilisé le langage cinématographique de notre époque, qui n’est plus du tout celui des années 70. Aujourd’hui, au cinéma, on raconte autrement. On va plus vite, on fait des métaphores, on pratique l’ellipse et on ose l’onirisme. Le montage aussi a évolué. En 40 ans, il s’est octroyé une belle liberté. Celui de « Mon cousin » est signé Anny Danché, avec qui je travaille depuis longtemps. C’est elle qui lui a donné son rythme. Elle a ralenti certaines séquences et en a accéléré d’autres… La perception de la modernité du film vient également de l’audace de ses tempos. Mais, en même temps, aussi moderne soit-il, je trouve à « Mon cousin » un petit côté vintage qui me ravit assez. Quand je le regarde, j’ai l’impression que c’est un film que j’aurais aimé voir un dimanche soir à la télé avec mes parents. Parce qu’il nous fait voyager et rigoler. En le réalisant, je n’ai pas cessé de penser à ce plaisir que m’avaient donné les vieilles comédies françaises que j’ai évoquées plus haut. Elles ont été ma référence constante. Quand j’ai fait la scène de la maquette, par exemple, j’ai eu le sentiment, que, même dans la déco, elle avait quelque chose qui rappelait un peu « Le Jouet » – qui date des années 70 – tout en étant très différente dans la mise en scène. C’est un plan-séquence large. On s’approche doucement. Le plan n’est pas haché par des gros plans, comme on le fait maintenant à tout bout de champ, et il est long, comme on le faisait avant. La sensation de modernité vient de la place de la caméra. Résultat : l’atmosphère est à la fois un peu « à l’ancienne » et en même temps très actuelle. Pour être tout à fait honnête, il n’y a pas que l’angle de la prise de vue qui intervient dans cette sensation de contemporanéité, il y a aussi le traitement de sa lumière et la musique. Il y a 30 ans, mettre des violons en marche arrière dans un morceau de musique classique aurait été impensable ! Pour moi, le challenge de « Mon cousin » était de s’inscrire dans nos années 2000, et en même temps de rendre hommage au patrimoine laissé par la bonne vieille comédie de tandem, pour laquelle j’ai une sorte de nostalgie heureuse et dont le souvenir ne m’a jamais quitté.

Venons-en aux deux personnages principaux. Qui est Pierre Pasquié, que joue Vincent Lindon ?

C’est un type qui navigue à cent à l’heure dans son univers, un fonceur qui ne se rend compte ni de l’image désastreuse qu’il donne de lui, ni des dégâts psychologiques de son comportement sur les autres. Mais contrairement aux apparences, il n’est ni salaud, ni égoïste, ni prétentieux, ni pervers, ni méchant. Il est seulement « enfermé ». Ne plus regarder autour de soi, être seulement dans la réussite, le poids de la responsabilité et les bilans comptables, sont les signes qu’on a été piqué par une mouche qui vous a transmis un petit virus négatif. Pierre est le vrai malade du tandem mais au fond, c’est quelqu’un de sentimental et de blessé à cause d’un accident qu’il a malencontreusement provoqué. L’hyperactivité est le seul truc qu’il a trouvé pour cacher sa désespérance. Ça va fonctionner jusqu’à ce que son monde commence à s’effriter. C’est à partir de ce moment-là qu’il va lâcher prise, ouvrir les yeux et changer.

Et Adrien, interprété par François Damiens ?

Il est à l’opposé de Pierre, dans un autre univers. S’il a, comme lui, de l’argent – ce qui évacue certains problèmes, en revanche, il se fiche complètement de la réussite et du paraître. C’est quelqu’un d’ultrasensible, qui est perpétuellement dans l’affect. À défaut d’arriver à se faire aimer par les humains, il dialogue avec les plantes. Sa moto électrique témoigne que sa conscience est plutôt écologique. Il a une vie intérieure intense, mais zéro discernement. Un mot de travers le fait monter dans les tours. C’est un être fracturé, un vieil enfant orphelin de sa mère, qui souffre comme un damné de ne pas trouver le moyen de renouer un lien familial, notamment avec son cousin qu’il admire sincèrement. Il va suffire d’un ascenseur qui se coince pour qu’il pense avoir enfin trouvé un début de solution à son problème.

Pourquoi vouliez vous travailler avec Vincent Lindon ?

Il m’avait époustouflé dans plusieurs films, notamment « La Loi du marché » de Stéphane Brizé, « Pater » d’Alain Cavalier et « Augustine » d’Alice Winocour, où il interprète Charcot. Viincent est un acteur qui, en dix ans, a acquis une puissance de jeu tellement phénoménale que vous ne pouvez être qu’ébloui. Vous vous demandez comment il fait pour vous amener dans cet état de fascination. Maintenant que j’ai travaillé avec lui, j’ai compris : il vous amène là, parce qu’il est sans relâche dans cette intensité d’être complètement son personnage. Ce qui m’intéressait dans « Mon cousin », c’était de savoir s’il allait pouvoir apporter sa densité de jeu à un personnage aussi drôle et exubérant que celui de Pierre Pasquié. La réponse est sur l’écran.

Comment est-il sur le plateau ?

Comme dans ses rôles : intense. Vincent est un être qui cogite beaucoup, vite, et travaille comme un fou. Avant, pendant, après… Il est tout le temps à vos côtés, avec ce qu’il est, sa fougue et son engagement, mais aussi sa qualité d’écoute et son intuition. C’est parfois stressant, mais toujours intéressant. Sa seule présence suffit à susciter de la création. Il a été la colonne vertébrale de « Mon cousin ». Il connaissait toutes les répliques par cœur, les siennes, et celles des autres. D’où, parfois des tensions avec ses partenaires qui sortaient du texte prévu. Mais, si on lui expliquait pourquoi cela pouvait être mieux, il pouvait l’accepter sans problème. C’est un type incroyable. Mettre en boîte une bonne prise avec lui donne de la joie.

Et François Damiens ?

Je rêvais de travailler avec lui. Il y a quelques années, j’avais essayé de monter un film avec lui, mais le projet était tombé à l’eau. François est un peu mon « cousin ». Son univers, plein de fantaisie et de dinguerie est connexe du mien. Il est lunaire, très intuitif, très inventif, mais toujours d’une grande douceur et d’une vraie gentillesse, même dans ses plus folles embardées. Quand il entre dans une scène, on ne sait jamais où il va nous emmener. C’est un poète. Il a toujours plein choses à proposer et n’hésite pas à improviser. Il est le contraire exact de Vincent, qui ,lui fonce.Il a besoin d‘être au cordeau et sait toujours exactement ce qu’il va faire après le dernier mot de la réplique de son partenaire.

Comment faire travailler deux tempéraments aussi forts et opposés ?

Il faut trouver une façon de faire pour arriver à tourner les plans ! Au début, Vincent était dans son autoroute et François, dans ses chemins de traverse. Ils étaient, l’un comme l’autre, assez désarçonnés. Ils croyaient même ne pas y arriver. Il y a eu quelques frictions, et même quelques explosions. Je les ai écoutés et j’ai essayé de les aider. En comédie, ce qui est passionnant, c’est de trouver le rythme idéal d’une scène avec, dans le cadre, deux acteurs qui ne marchent pas à la même cadence, cela, pour ne pas avoir à tout reconstruire au montage. Parfois, on doit quand même découper. Mais pour « Mon cousin », j’ai fait un maximum de plans séquences.

Auraient-ils pu échanger leurs rôles ?

Impossible. Le personnage bulldozer de Pierre avait été cousu sur mesure pour Vincent, de façon à ce qu’il n’ait plus qu’à appuyer sur le champignon pour aller là où il voulait aller. Quant au personnage si déglingué et si poétique d’Adrien, il allait tellement bien à François qu’on avait l’impression qu’il avait été écrit pour lui. Le casting était parfait.

Diriez-vous de « Mon cousin » que c’est un « feel good movie » ?  

Oui, c’est une comédie sentimentale et familiale. Il y a longtemps que j’avais envie d’explorer cette dimension des sentiments et de l’émotion. Mes films n’ont jamais été émouvants. Je suis allé dans beaucoup d’endroits, du mystique au cynisme en passant par le virtuel et de grandes choses comme des destins hors normes, mais je n’avais encore jamais travaillé sur des personnages qui font simplement et directement résonner en vous une émotion. Je pensais m’y atteler un jour, mais la surprise a été que j’ai eu l’occasion de le faire, non pas, comme je le pensais, par le biais d’une histoire d’amour mais par celui d’une comédie de tandem. Même si le potentiel émotionnel de la situation était énorme et si j’avais deux acteurs brillants, pour moi, qui ai toujours pris un malin plaisir à casser l’émotion dès qu’elle pointait son nez, arriver à fendre l’armure de deux gars enfermés dans leur folie respective relevait du défi personnel. Mais je me suis dit que si je me faisais confiance et si j’y mettais de la délicatesse, en m’abstenant par exemple de mettre de l’humour à l’intérieur des moments d’émotion, alors, j’y arriverais. Je suis content d’avoir fait ce film aussi pour cela : il part d’un endroit et arrive à un autre. Il y a presque deux films en un. Je trouve que, lorsqu’on va au cinéma, c’est bien de traverser une histoire qui vous enrichit, J’essaye donc toujours que mes films apportent un petit « plus ». Parfois, c’est une vision différente du monde, parfois une critique de la société. Peu importe sa nature. En ce qui concerne « Mon cousin », j’espère que ce petit « plus » sera qu’il apporte du plaisir et de la gaité.